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EN BREF
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Dans un contexte où les politiques d’immigration sous l’administration Trump se révélent de plus en plus restrictives, OpenAI s’engage à défendre l’une de ses chercheuses les plus illustres en intelligence artificielle, Kai Chen, qui fait face à une menace d’expulsion après le refus de sa green card. L’expert Noam Brown a exprimé son inquiétude concernant ces pratiques qui nuisent à l’innovation et au leadership des États-Unis dans le domaine de l’IA.
Le cas de Kai Chen
Kai Chen, une chercheuse canadienne qui a consacré douze ans à l’innovation en intelligence artificielle sur le sol américain, est confrontée à un avenir incertain après que sa demande de green card a été rejetée. Noam Brown, scientifique d’OpenAI, a souligné le fait que ce refus représente non seulement une injustice personnelle pour Kai mais également un risque pour le paysage technologique américain. Selon lui, il est difficile de passer sous silence l’impact qu’une telle décision peut avoir sur le leadership américain dans le secteur de l’intelligence artificielle.
L’importance de Kai Chen pour OpenAI
Dylan Hunn, également employé chez OpenAI, a insisté sur l’importance de Kai Chen dans le développement du modèle phare ChatGPT-4.5. Bien que son statut d’immigrante soit incertain, la chercheuse continuera à travailler à distance depuis Vancouver, au Canada, dans l’attente d’une résolution de sa situation. OpenAI, tout en s’investissant pour protéger ses talents, témoigne des défis que doivent surmonter de nombreux chercheurs étrangers dans le pays.
Répercussions sur les talents étrangers
Le refus de la green card de Kai Chen illustre un phénomène plus vaste : plus de 1 700 étudiants étrangers et chercheurs aux États-Unis, travaillant souvent depuis des années, ont vu leur visa refusé sous prétexte d’infractions mineures, tandis que d’autres ont été accusés à tort de positions politiques. Cette situation met en lumière les défis de l’immigration pour les talents qualifiés, lesquels sont essentiels pour l’évolution de l’innovation technologique et scientifique dans le pays.
Les réclamations d’OpenAI pour un changement d’administration
Sam Altman, le patron d’OpenAI, a témoigné sur les réseaux sociaux de la nécessité d’assouplir les règles d’immigration pour les professionnels qualifiés. La politique actuelle, jugée sévère, crée un environnement hostile pour des experts dont les contributions sont précieuses pour l’écosystème technologique américain. La situation de Kai Chen est un exemple préoccupant qui pousse des entreprises comme OpenAI à revendiquer une réforme de la législation en matière d’immigration.
La réaction internationale
Face à la menace d’expulsion de Kai Chen, le gouvernement français, par la voix d’Emmanuel Macron, a indiqué son intention d’accueillir les chercheurs qui souhaitent fuir les États-Unis. Une telle initiative souligne l’importance croissante de l’attractivité des talents étrangers pour d’autres pays qui cherchent à renforcer leur position dans le domaine de l’innovation technologique.
La situation de Kai Chen soulève des questions fondamentales sur l’évolution des politiques d’immigration et leur impact sur le développement de la recherche en intelligence artificielle. Les efforts d’OpenAI de défendre leurs chercheurs sont cruciaux à un moment où l’innovation technologique est plus que jamais au cœur des enjeux politiques et économiques.
